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Le projet de recherche IMPALA financé dans le cadre du fonds unique interministériel.
En France, le Fonds Unique Interministériel (ou FUI) est un programme destiné à soutenir la recherche appliquée. Il permet de financer les projets de recherche et développement (R&D) collaboratifs entre grandes entreprises, PME et laboratoires universitaires. Il aide ainsi au développement de nouveaux produits et services susceptibles d’être mis sur le marché à court ou moyen terme.
Le onzième appel d’offre (FUI 11) a permis de financer 83 projets et a retenu le projet IMPALA, labellisé par le pôle de compétitivité EMC2 (pôle de compétitivité innovant dédié aux technologies avancées de production) au côté du pôle toulousain AESE (Aéronautique – Espace – Systèmes Embarqués), qui a pour objet de développer des fonctionnalités innovantes pour la mise en œuvre de matériaux composites thermoplastiques et fibres sèches, par des robots utilisant des lasers de type industriel.
Ce projet est porté par Coriolis Composites entreprise basée à Quéven et réunit les entreprises Dassault Aviation, Daher Socata, EADS Composites Aquitaine et les laboratoires universitaires ESTIA/ESTIA Recherche, Ecole Centrale de Nantes/Laboratoire GeM et l’Université de Bretagne-Sud/LIMATB. La liste des entreprises permet de comprendre que les principales applications sont l’aéronautique civile et militaire. La réunion de clôture et synthèse du projet a eu lieu au début du mois de décembre à Biarritz.
Ce projet, d’une durée 36 mois, a bénéficié d’un financement de 1 M€ pour un budget total de 1,8 M€. La partie scientifique du projet IMPALA était répartie sur quatre thèses :
Guillaume DOLO, doctorant au LIMATB, a réalisé la première thèse sur la caractérisation du comportement mécanique et thermique du matériau de l’étude et a réalisé une simulation numérique du procédé industriel.
Son travail a été encadré par Frédéric CHALLOIS et Denis CARTIÉ, ingénieurs de Coriolis Composites et dirigé par Gilles AUSIAS et Julien FÉREC, enseignants-chercheurs de l’UBS. Il a travaillé sur plusieurs sites : au sein de l’entreprise Coriolis Composites à Quéven et au LIMATB sur le site de St Maudé et à Compositic. Ses travaux ont notamment permis d’optimiser le fonctionnement du procédé et de piloter au mieux la puissance du laser.
mise à jour le 29 septembre 2015